La société malade de la gestion.

La société malade de la gestion.

Table ronde à la Haute Ecole Pédagogique de Lausanne
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Invitation à participer à une table ronde, suite à la conférence de Vincent de Gaulejac : Le changement dans une société malade de la gestion (voir le numéro 22 (no spécial -juin 2016) de la revue Prismes. Prismes No 22, Juin 2016

L’invitation à parler du changement et de sa gestion m’ont remis en tête des passages du livre de Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée. La gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès. (2011. Paris. Flammarion).
Je vais certainement y revenir, mais pour le moment, je me contenterai de citer la dernière page de couverture :
Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du « Progrès » sans jamais pouvoir s’autoriser le moindre regard en arrière. Voudrait-il enfreindre ce tabou – « c’était mieux avant » – qu’il se verrait automatiquement relégué au rang de Beauf, d’extrémistes, de réactionnaires, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n’être plus que l’expression d’un impardonnable « populisme ».
C’est que Gauche et Droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette anthropologie noire qui fait de l’homme un égoïste par nature. La première tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour l’expression d’une préférence strictement privée. Fort de cette impossible limite, le capitalisme prospère faisant spectacle des critiques censées le remettre en cause. (Michéa. Dernière de couverture).

Tiens, à propos de populisme, c’est bientôt les primaires et, pour une fois gauche et droite confondues tiennent leur promesse : vraiment primaire !
Qu’en pense mon ami Shaman ?

En France, on n’a pas de cash, mais on a Dufflot.Aimé Shaman