En attendant le post ter…
Fin de la transcendance qui fonde un rapport au temps centré sur le présent. Fin de la volonté de transmission des prémodernes. De la volonté de transformation de la société, dans la mort de la foi en l’avenir.
Recherche du bien-être immédiat sur fond(s) de fragilisation des identités tant collectives qu’individuelles. Postmoderne !
Aujourd’hui, au moment du triomphe du temps réel, sur fond d’Ego en panne de Soi, nous sommes au-delà du post-: post-postmoderne !
MOI sans toit. Objet des manipulations du marketing via les BIG data. Ere de la psychologie selon Google. Le sujet, c’est l’objet.
Logiciel maître de toutes les identités que tu projettes à travers tes multiples avatars, « Page rank » te dévoilera qui tu es ! Désormais, l’identité n’est plus dans la référence au modèle social, mais dans la préférence au label fourni clé en main par le marketing : reflets dans une multitude de miroirs d’une image qui ne renvoie à rien.
Désormais, ton identité labellisée te précède dans un avenir que la postmodernité a tué.
Chant du cygne de la postmodernité… Le simulacre se vautre dans l’hyper-réel qui n’est là que pour faire croire à la permanence du réel. Tout est devenu hyper ! tu joues et hyper gagne.
Cependant, l’abordage de l’ère post-postmoderne se manifeste par une baisse de la chalandise dans l’hypermarché et par le retour au bio dans une nature qui n’existe plus.