Démocrite et Hypocrate

Démocrite et Hypocrate

De la démocratie en numérique

Les 25 et 26 novembre 2015 s’est tenu, à la Haute École Pédagogique (HEP) de Lausanne, un colloque organisé par la Formation romande des professionnels de l’enseignement des activités créatrices et de l’économie familiale. Le thème : Devenir acteur dans une démocratie technique .

Dans le cadre de ce colloque, j’avais été chargé de faire la synthèse d’une série de quatre conférences et un article m’a été demandé pour un ouvrage à paraître (sous la direction de Claude-Yves Lequin et John Didier), dans les publications de l’Université de Franche-Comté.

J’ai remis cet article en janvier 2016, sous le titre De la démocratie en numérique. N’étant pas particulièrement préoccupé par mon ranking, ayant passé l’âge de la réussite universitaire, j’aurais peut-être oublié ma production. Heureusement, l’actualité et son quotidien, l’élection présidentielle française et la prétention de chacun des candidats à être le possesseur d’un morceau de la Vraie Croix me rappellent sinon ma prose, au moins la Démocratie.

Lundi soir, 20 mars, débat sur TF1 entre les candidats à la présidentielle, du moins, de certains des candidats à l’élection présidentielle. Une chaîne de télévision privée a opéré un tri parmi les candidats ayant obtenu au moins 500 signatures validées par le Conseil constitutionnel. Justifié ? Non justifié ? Prétexte, en tout cas, pour fournir du grain à moudre à tous ceux dont la fonction est de causer dans le poste (sont invités à causer dans le poste pour soulager ceux dont le métier est de causer dans le poste).

En tout cas, bon exemple pour des points que je défends dans mon article à paraître. Dorénavant, j’écrirai « démocratie » sans majuscule.

Si le contrepoint rigoureux consiste en la superposition organisée et harmonieuse de lignes mélodiques distinctes, le contrepet n’impose pas moins harmonie et organisation dans la permutation.Aimé Shaman