C’est l’été ! Et l’été étant…

L’église est une putain, mais c’est aussi ma mère

Ivan Illich, cité par Jean-Pierre Dupuy

Plus je suis enfermé dans les sollicitations numériques et plus je lis sur les supports Free Free. Dans ma jeunesse et dans ma langue, le frifri pouvait parfois laisser entrevoir la liberté. Le free free contemporain n’offre qu’un désespoir enfermé. Le monde en libre accès, dans la multiplication des sites de rencontre(s).

Contre-productivité. Tu cherches à atteindre des personnes sur leur téléphone fixe. Croyant à de la pub, elles ne décrochent pas et tu ne peux communiquer avec elles.

La Liberté, l’Amour (et bien d’autres définitifs majusculés) ne sont pas des états, mais des processus. Le marketing, de son état producteur de processus inducteurs de besoins, investit pour nous maintenir dans la croyance qu’il y a des bonnes techniques amoureuses (passant souvent par une bonne tension du sextoy ou le bon choix du lubrifiant) comme il y aurait des bonnes lois qui nous feraient libres.

Plus l’État abandonne ses responsabilités régaliennes et plus les forces de maintien de l’ordre se militarisent. L’armement de ces dernières se fait « de guerre ».

Artistes locaux… Voilà qui fleure bon l’oxymore ! En même temps, témoin du renoncement langage à énoncer des contenus pour s’imaginer véhiculer des concepts dans l’illusion d’images.

Un inventeur est un névrosé obsessionnel qui socialise sa pathologie. Un collectionneur la « narcissise ». Un chef du protocole l’impose et la normalise. Faute de ressources, un névrosé obsessionnel subit la double peine : sa pathologie le désocialise. (pour des questions de lisibilité, je renonce à l’écriture inclusive. Mais il est clair – elle est claire ? – qu’on peu rencontrer des névrosées obsessionnelles !)

Assurances maladie : le coût par assuré annonce des coups pas rassurants.

Aimé Shaman