Election et coups de barres

Election et coups de barres

Les réactions autour d’un Griveaux: La masse perturbée

Affaire Griveaux : L’élection à Paris, vile lumière ?

Je n’ai pas vu la vidéo et ne chercherai pas à la voir. Je me contente de constater que, galant homme, à temps il se retire.

Y avait-il besoin d’une sextape pour que les parisiens votent au centre ?

Les bonnes âmes profitent de cette affaire, oubliant au passage l’état mental dans lequel doit se trouver le principal intéressé, pour entonner le grand air de la vertu française : nous ne sommes pas comme les américains ; c’est Twitter ; c’est un Russe ; c’est… En tout cas, bonne pioche pour les « populismes » qui vont encore gagner des clients et pour la démocratie qui va conserver ses abstentionnistes.  

Bref… Une histoire de bois dont on fait le Griveaux!

Intermède

Habiter ?

Ça manque d’air.

Il y a de l’abriter dans l’ère

Et l’air de s’y habituer.

Il y a de l’habitué dans l’aire.

2020/01

© image Mix & Remix

Prétexte à une remarque sur la France.

France : pays qui fait des obsèques nationales à ceux qu’elle dénonçait par ailleurs comme des évadés fiscaux (voir Charles Aznavour et Johnny Hallyday) et qui mobilise cinq heures de chaînes infos – le 14 février 2020 – à la libération d’un condamné (Patrick Balkany – 5 ans de prison) attendu par sa femme Isabelle (4 ans de prison).

Pays qui s’interroge sur les raisons de la montée du « populisme ». Et pays qui se revendique comme « cartésien » puisque c’est le pays qui a vu la naissance d’un philosophe nommé Descartes, lequel posait le doute comme préalable à la connaissance. Et c’est là que la France, ne doutant pas de connaître, cesse de suivre Descartes.

A propos d’autres qui ont l’air satisfaits d’eux-mêmes…

Le projet Starlink – méga-constellation de 12’000 (il faut un début à tout !) satellites – de la société Space X, de Monsieur Elon Musk risque de priver la totalité de l’humanité d’un droit qui semblait inaliénable : l’observation du ciel, bien commun, s’il en est.

Ce monsieur, qui semble avoir réussi la socialisation de sa mégalomanie, n’est que la pointe avancée de ce que j’appellerai les « néo-génocidaires ». Ces derniers se sacrifient pour offrir l’accès Internet à l’ensemble des humains et mon ingratitude, à la mesure de leur philentropie (si, si. Sic), aveugle mon discernement (et mon décernement ?).

Ces individus sont des parfaites illustrations de ce que décrit Alain Deneault, dans son livre Médiocratie.

Des libertariens qui proclament vouloir se passer de la puissance publique ont besoin des impôts de la société civile pour socialiser leurs pathologies. Par exemple, Elon Musk se repose sur une agence gouvernementale américaine pour prévenir les collisions entre les satellites qu’il veut lancer. Pendant ce temps, des astronomes veulent poursuivre sa société en justice pour obstruction à l’observation du ciel.

Et Narcisse, le pot de son caca à la main, cherche la lumière d’un monde qu’il contribue à assombrir, en appelant désespérément sa mère.

Et c’est très dur de ne pouvoir échapper à la contemplation du caca de ses néo-génocidaires qui cherchent leur mère.

Toi qui joues à saute-mouton avec l’obélisque, sois conscient : tu cours des risques ! 

Aimé Shaman